Nos animaux de compagnie

Chat Socialisation

Au cours des siècles passés, l’animal a pris, au sein de nos familles une place de plus en plus importante. Avec plus de 63 millions d’animaux de compagnie, la France regroupe la plus grande population de l’Union européenne. Plus d’un foyer sur deux possède un chien, un chat, un poisson rouge ou un rongeur. Les chats et les chiens arrivent dans le trio de tête des animaux domestiques préférés des Français, avec respectivement 10,7 millions et 7,8 millions. Un quart des foyers français possèdent au moins un chien, tandis qu’ils sont 27% à posséder au moins un chat.

Selon l’enquête FACCO / TNS – SOFFRES de 2012 – enquête menée sur le terrain en octobre/novembre 2012 à l’aide d’un questionnaire adressé aux 14.000 foyers français du Panel Postal Métascope, représentatifs en terme de Région, Habitat (taille d’agglomération), Taille du foyer, Age et catégorie socio-professionnelle, il a été révélé les informations suivantes :

  • 63 millions d’animaux (chiens, chats, poissons, oiseaux et petits mammifères) partagent la vie des familles françaises,
  • Le taux de possession reste stable. 48,4% des foyers possèdent au moins un animal de compagnie alors qu’ils étaient 48,7% en 2010,
  • La population canine continue de diminuer avec une perte de 100 000 chiens par an en moyenne entre 2010 et 2012. La population féline croit à un rythme de 200 000 chats par an sur la même période,
  • La population d’oiseaux retrouve quasiment son niveau de 2004, après estompement du phénomène grippe aviaire,
  • La population de petits mammifères atteint un niveau bas record avec une perte de 200 000 animaux par an en moyenne entre 2010 et 2012.

En 2012, plus de 63 millions de chiens, chats, oiseaux, poissons et autres petits mammifères partagent la vie des familles françaises selon la répartition suivante :

  • Petits mammifères : 2.66
  • Oiseaux :  43
  • Chiens : 42
  • Chats : 41
  • Poissons : 99

La population de chiens, avec 7,42 millions, poursuit sa décroissance (-2,24% versus 2010) alors que la population de chats, avec 11,41 millions, augmente de 4,11%.

La population de poissons (34,99 millions) augmente de près de 11% versus 2010. Les difficultés liées au dénombrement des poissons incitent toutefois à la prudence dans l’interprétation de ces chiffres. Confirmation du retour à la normale amorcé en 2010, la population d’oiseaux se stabilise et retrouve son niveau de 2004, antérieur à la crise de l’influenza aviaire et des contraintes alors imposées.

La population de petits mammifères atteint un niveau bas record avec une perte de 200 000 animaux par an en moyenne entre 2010 et 2012.

En ce qui concerne la population canine :

  • 7 chiens sur 10 sont de race ou d’apparence de race. Le Labrador reste largement en tête des races possédées, suivi du Yorkshire terrier et du Caniche.
  • 48,9% de la population canine sont des mâles, dont 25,2% sont castrés. 51,1% sont des femelles dont 48,3% sont stérilisées.
  • Indice de la responsabilité des maîtres, le taux de stérilisation augmente régulièrement d’année en année (37% de la population totale de chiens, +4,5 points par rapport à 2010).

En ce qui concerne la population féline :

  • Les chats sont en majorité non achetés, et près de 3/4 sont des chats européens. Les Siamois suivis des Persans et Chartreux restent les races les plus possédées.
  • 44,4% sont des mâles dont 80,6% sont castrés et 55,6% sont des femelles, dont 74,5% sont stérilisées.
  • Sur l’ensemble de la population de chats, le taux de stérilisation de chats est de 77,2%, en augmentation de 3 points vs 2010.

 

En 1990, Patrick PAGEAT (vétérinaire français et docteur en science naturelle spécialiste en médecine vétérinaire comportementale des animaux de compagnie) écrivait « Les quarante dernières années du XXème siècle devraient rester dans l’histoire sociologique humaine comme celles qui ont vu l’apparition d’un nouveau membre dans la famille : le chien ou le chat » « Les animaux de compagnies ont pris une importance affective très grande et le chien a acquis un statut quasi-humain ».